Dictionnaire du Romantisme

dictionnaire du romantisme

Dirigé par Alain Vaillant, professeur de littérature, ce dictionnaire (aux éditions du CNRS) ne comporte aucune partie iconographique --ce qui est regrettable-- et parfois le Romantisme dans les arts semble un peu tenu à la portion congrue. Mais c'est un ouvrage très utile qui insiste sur les systèmes d'influences et adopte une vraie perspective européenne de la question (voir des entrées comme "Questao Coimbra").

Histoire de l'Internet. L'Internet dans l'histoire.

Dirigée par notre collaborateur Christian Delporte, la revue Le Temps des Médias (n°18, éditions Nouveau Monde) publie un numéro thématique sur Internet. Voilà en effet un champ de recherches encore peu développé mais extrêmement important au regard des bouleversements profonds dans tous les domaines induits par l'apparition de ce support. Nous en sommes probablement aux prémices, mais un tel bilan historique est d'autant plus précieux pour mesurer caractéristiques et enjeux de cet outil de l'ère du cumul, de l'ubiquité et de la circulation exponentielle des informations.

Les Emblèmes de la République

Couverture du livre de Bernard Richard <em>Les Emblèmes de la République</em>, Éditions du CNRSBernard Richard propose une intéressante synthèse sur les traces de Maurice Agulhon et Pierre Nora aux éditions du CNRS. Utile mais iconographie un peu pauvre (désormais, il faudrait ouvrir des sites Internet en complément de tels ouvrages).

Entre les Beaux arts et les médias

CHEVRIER Jean-François, Entre les beaux-arts et les médias, L'Arachnéen, Paris, 2010

 

beaux arts mdiasEntre les beaux-arts et les médias fait partie d'une collection de sept livres de Jean-François Chevrier publiés aux éditions L'Arachnéen en 2010 et 2011 : La trame et le hasard ; Entre les beaux-arts et les médias ; Walker Evans dans le temps et dans l'histoire ; Des territoires ; Les relations du corps ; L'hallucination artistique ; Oeuvre et activité.

Cette somme rassemble un choix de textes parus et inédits, fruit de trente années de recherche sur l'art du dix-neuvième siècle à nos jours. Elle propose un récit foisonnant, vivant, lacunaire, érudit. L'art moderne a renouvelé les modes de perception, les définitions et les hiérarchies, le vocabulaire et la syntaxe des formes ; depuis l'invention de la photographie, premier procédé d'enregistrement, il n'a cessé de se réinventer, entre oeuvre et activité.

Jean-François Chevrier écarte les périodisations convenues (modernisme, postmodernisme) et les labels. Il fait apparaître des mécanismes de création, des réseaux de figures et des territoires qui participent de l'histoire autant que de la poésie. Il retrace des situations spécifiques dans lesquelles une pensée et un geste ont fait surgir une forme, ici et maintenant, au-delà d'une conception étroite de l'actuel.

Une phrase de Mallarmé pourrait servir d'épigraphe aux sept livres : " Mal informé celui qui se crierait son propre contemporain ".