Présentation et réseau

Ouvrons l’œil comme Dziga Vertov dans L’Homme à la caméra (1928)

Ce site Internet est le fruit d’une longue collaboration entre la Ligue de l’Enseignement et l’Institut des Images. Nous remercions tous les partenaires des modules anciens et nouveaux présentés ici. Nous remercions tous les créateurs qui les ont permis. Ce site est totalement indépendant et sans publicité, bénéficiant d’apports bénévoles.

Il est dirigé par Laurent Gervereau, qui en a réalisé la présentation vidéo.

Qui est Laurent Gervereau, Président de l’Institut des Images ? Nous donnons ci-dessous quelques références de base sur papier (voir également www.gervereau.com). L’Institut des Images a été créé en 1992. Il a eu un rôle pionnier dans l’éducation aux images avec des colloques fondateurs (Où va l’histoire de l’art contemporain ? ; Peut-on apprendre à voir ? ; Quelle est la place des images en Histoire ?). Dès 2000 ont été ouverts différents sites Internet successifs (imagesmag, imageduc, primages) qui ont trouvé leur aboutissement avec decryptimages, dont le mérite est à la fois la richesse des contenus accumulés et la capacité d’évolution.

Avec la Ligue de l’Enseignement, L’Institut des Images porte un pdfAppel pour qu’enfin « apprendre à voir » soit compris comme une nécessité citoyenne de base à tout âge, autant qu’ « apprendre à lire ».

Voir les videos

1. Pourquoi decryptimages ?

2. Comment fonctionne decryptimages ?

3. Notre pari éthique

4. Démocratie de l'info, démocratie des savoirs ?

Les raisons de notre action

Nous vivons sur l'ensemble de la planète une ubiquité entre ce que nous voyons directement et des images qui nous sont envoyées de tous types, toutes époques, toutes civilisations.

Eduquer aux images, c'est-à-dire savoir identifier ce que l'on regarde, devient un impératif civique essentiel à tout âge. C'est par la connaissance que s'opèrent des choix libres en connaissance de cause à tout âge, sinon nous devenons des consommateurs passifs manipulés, soumis à toutes les propagandes et à toutes les publicités.

Les moyens de notre action

Le site decryptimages.net et ses contributions multiples (petit à petit dans différentes langues après avoir commencé en français) est la base évolutive de nos ressources. C'est un site gratuit, nourri bénévolement et sans publicité. C’est un portail indépendant qui signale tout ce qui constitue des apports fructueux dans ce domaine. Nos contributeurs sont ses propagateurs.

Nous n’avons pas de parti-pris et accueillons des conceptions différentes. En revanche, nous considérons que, plus que jamais dans notre temps d’accumulation et de confusion, il est nécessaire de disposer de repères de base. Nous considérons ainsi que l'Histoire générale du visuel doit devenir une connaissance centrale dans le monde et un sujet de recherches. Voilà pourquoi le livre pionnier Images, une histoire mondiale de Laurent Gervereau est traduit à l'université du Caire, par exemple, pour être diffusé dans le monde arabe. Voilà pourquoi nos correspondants à Hong Kong travaillent aussi à des traductions. Voilà pourquoi nous publions sur ce site une conférence de présentation générale de l'auteur.  Cette histoire permet de donner des repères sur l'ensemble de la production visuelle humaine –dont l'art--, des repères tant chronologiques que géographiques et sur les différents types d'images, sans séparation par exemple entre « arts » et « medias ». Le Dictionnaire mondial des images est le complément naturel et collectif à ce livre de base. Il permet de croiser les approches.

A l'appui de ces repères de base, il est indispensable aussi d'acquérir des notions élémentaires d'analyse des images. Là encore, nous partons des travaux pionniers de Laurent Gervereau pour les développer, en l'occurrence son livre de méthode plusieurs fois réédité et actualisé Voir, comprendre, analyser les images. La méthode est en trois étapes : la description (s'inspirant des historiens d'art et muséographes), le contexte (s'inspirant des historiens) et l'interprétation (s'inspirant notamment des sémiologues mais résumant aussi tous les éléments de l'enquête réalisée dans les deux phases précédentes).

Enfin, vous connaissez le succès de notre exposition gratuite (471 présentations physiques dès la première année en 2011 pour plus de 500 000 visiteurs) Les images mentent ? Manipuler les images ou manipuler le public. Elle a été traduite déjà en espagnol au Venezuela pour circuler sur le continent américain. Elle se complète par des films comme L'info est-elle comestible ? ou SPECTATEUR et La fabrique des images hybrides sur les images au Japon depuis 1945.

Le Réseau decryptimages, l’éducation culturelle
et ses développements dans le monde

Notre travail sur les images (histoire et analyse) nous semble une priorité dans le contexte international nouveau à l'ère d'Internet. Mais nous voulons aussi l'inscrire dans une perspective plus large d'éducation culturelle. Elle nous permet, par exemple, de défendre l'histoire des musiques (tous les continents depuis la Préhistoire) dans les apprentissages nécessaires ou d'enquêter sur théâtre et pédagogie. Elle nous fait développer des grands entretiens avec des créatrices et des créateurs, des techniciens et des scientifiques.

Suivant la formule « cultures de tous, cultures pour tous », nous voulons encourager la connaissance, l'innovation et la création. Voilà pourquoi, autant il est important de savoir et de valoriser ce qui se fait dans ce domaine (jusqu'aux liens sociaux et aux économies de la gratuité) à travers des initiatives comme la Coopcultu (coopérative culturelle), autant notre Réseau decryptimages est essentiel par ses actions de terrain.

Beaucoup trop de personnes travaillent de façon isolée ou manquent d'outils. Nous sommes totalement indépendants, pluralistes, sans publicité et bénévoles. Aidez-nous, rejoignez-nous sur le Réseau decryptimages, innovons et défendons les connaissances et la diversité des créations comme des valeurs premières aujourd'hui !

Médias de base, médias intermédiaires, médias-relais

Pour la période actuelle, à l'ère d'Internet, nous avons basculé de la société du spectacle (expression de Guy Debord) aux sociétés des spectateurs-acteurs. Cela signifie que nous disposons de deux types de médias. Les médias de base, majoritaires, qui créent les conditions d'une démocratie de l'information (avec l'inconvénient du fait que l'abondance tue le choix et que les manipulations sont faciles même si les internautes pratiquent l'autorégulation et l'autosurveillance). Ils sont le fait d'individus ou de petits groupes, ont un fonctionnement latéral en réseaux mais manquent fréquemment de relais. Les médias intermédiaires (journaux, télévisions, magazines, agences d'information, radios, sites internet à grands flux...), minoritaires, sont la deuxième catégorie. Ils relèvent du modèle pyramidal en place depuis les Néolithiques. Ils trient, sélectionnent, répètent souvent les mêmes nouvelles qui sont très sélectives, enquêtent et donnent des repères et des références pour les plus intéressants. Ils sont aussi sujets aux emballements par une hyperfocalisation commerciale sur les mêmes faits et les mêmes interprétations de ces faits. En conséquence, le développement de médias-relais apparaît comme absolument nécessaire pour valoriser les médias de base en liant les réseaux (portails) et ainsi inciter les médias intermédiaires à diversifier leurs sources.

decryptimages se veut un média-relai. Aux internautes de garantir la richesse et la diversité de ce site. Aux médias intermédiaires de se servir des ressources ainsi mises en avant.

Nos savoirs basiques ont été rassemblés dans la rubrique "LES BASIQUES" :

Voici quelques livres pour situer les travaux de base de Laurent Gervereau. Mais, vous l'avez compris, notre portail s'enrichit de tous les apports (dont les vôtres), sites internet, films, références bibliographiques...

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