- CHARBONNIER Louise, Cadre et regard, généalogie d'un dispositif, L'Harmattan, Paris, 2007.
Rarement questionné, le dispositif iconique du cadre rectangulaire informe la plupart de nos images. La présupposition de la forme rectangulaire est en jeu dans cet appareil d'énonciation visuelle qui semble avoir son origine dans l'instauration, à la Renaissance, du tableau moderne ou quadro. Verticalité, planeité, frontalité : le cadre rectangulaire implique des présuppositions qui conditionnent notre réception de l'image et notre vision du monde. Il assigne une place au spectateur qu'il tient à distance...
BARTHES Roland, Mythologies, Paris, Seuil, 1980
Notre vie quotidienne se nourrit de mythes : le catch, le striptease, l'auto, la publicité, le tourisme... qui bientôt nous débordent. Isolés de l'actualité qui les fait naître, l'abus idéologique qu'ils recèlent apparaît soudain. Roland Barthes en rend compte ici avec le souci - formulé dans l'essai sur le mythe aujourd'hui qui clôt l'ouvrage - de réconcilier le réel et les hommes, la description et l'explication, l'objet et le savoir. " Nous voguons sans cesse entre l'objet et sa démystification, impuissants à rendre sa totalité : car si nous pénétrons l'objet, nous le libérons mais nous le détruisons ; et si nous lui laissons son poids, nous le respectons, mais nous le restituons encore mystifié "
AUMONT Jacques, L'image, Armand Colin, réédition, Paris, 2005

Ce livre aborde, autour de cinq questions, les grandes problématiques de l'image.
Qu'est-ce que voir une image ? Comment se caractérise-t-elle en tant que phénomène perceptif ?
Qui regarde l'image ? Quel spectateur suppose-t-elle ?
Quel est le dispositif qui règle le rapport du spectateur à l'image ?
Comment l'image représente-t-elle le monde réel ?
Comment produit-elle des significations ?
Quels sont les critères qui nous amènent à considérer certaines de ces images comme artistiques ?
ARNHEIM Rudolf, La pensée visuelle, Flammarion, Paris, 1976

Pendant 35 ans ,la pensée visuelle a été la référence pour les professeurs d'art, les psychologues, et les lecteurs. Arnheim, amène sa pensée vers une psychologie de l'art de la perception visuelle, affirme que toute pensée est essentiellement de nature perceptive ; que la dichotomie ancienne entre voir et penser, entre la perception et le raisonnement, est fausse et trompeuse. Un outil indispensable pour les étudiants et pour ceux qui s'intéressent aux arts.